Des battures du St Laurent jusqu’au confins de l’Inde du Nord, en passant par les vallées des Alpes de Haute-Provence qui abritent la moitié de son cœur, Odile Loulou capture le temps , les paysages et ceux qui les animent pour les rendre grandis, transformés par son art en de multiples formes dont jaillit le sang des couleurs, la brume épaisse des textures, le pigment de la photo, le surréalisme du collage… sa pensée se matérialise en une œuvre originale qu’elle accroche à notre intention au ciel de notre mémoire. Artiste-peintre, Odile Loulou est depuis toujours à la recherche de la lumière, de la couleur comme symbole de la vitalité, d’énergie. Non-conformiste, animée d’une grande curiosité, sa passion l’a poussée à explorer diverses techniques dont la gravure, la peinture à l’huile, la lithographie, la sérigraphie et la photographie, ou elle utilise le collage le dessin, le découpage de film. Florence Buathier, Montréal.
En remontant le fil du temps à la recherche de ses racines, Odile réalise que le goût de la peinture lui vient de très loin : dans les années 1850 , son arrière grand-mère Émilie Gadot Martin a fait plus de 2000 aquarelles de paysage, sa grand-mère paternelle a peint des nature mortes tandis que l’oncle de son grand-père maternel, Saint-Cyr Girier a exposé avec le groupe impressionnistes à Paris, et Louis Biétrix, politicien, a peint en dilettantes des scènes de chasse très réalistes. Sa fille Rébecca a étudié la fresque aux beaux Arts de Paris. Cinq générations de femmes peintres…
Odile a étudié à l’atelier d’art de l’université de Californie, à Berkeley, à la School of Modern Photography à Montréal. Elle a une license en Art Plastique de l’école des Beaux Arts de Montréal. Après un stage à l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble (France), Odile a terminé un baccalauréat en Histoire de l’Art à l’Université du Québec à Montréal puis une Maîtrise en Arts Plastiques et encore deux certificats en Art d’Impression et en peinture dans la même institution.
Les œuvres d’Odile Loulou ont été exposées dans plusieurs villes du Québec, du Canada et des États-Unis, ainsi qu’en France, Espagne, Angleterre, Yougoslavie, en Inde et au Japon. Une vingtaine d’expositions solo, dont les plus importantes furent Les Carnets de Voyages de l’Inde du Nord présenté à la Maison de la Culture Côte-des-Neiges de Montréal, Sur un arbre perchée, au château de St Bonnet-le-Mure, en Dauphiné, France, Les saisons du Canada à Ahmedabad , Inde. Avec l’invitation des Amis du Musée de la ville de Die : Lumière du Diois. Et de nombreuses expoition de groupe : mini-print de Cadaquès en Espagne, les ateliers de Graff exposent, les femmeuses, Boston-Montréal, Les impatients, avec TRAM, Women’s Art society of Montreal, et plusieurs autres aux États–Unis, au Japon et en France.
